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Votre musique est enregistrée ?
Votre master aussi ?
Cool.
Vous voulez enfin pouvoir presser votre CD ou DVD.
Une fois la commande à l’usine de pressage passée, vous recevez un p’tit mail comme celui-ci :
Hé oui, il vous reste encore une démarche administrative : la déclaration SDRM !
Et là, j’espère que vous avez bien déclaré vos titres à la SACEM (voir article Comment protéger votre musique, ici)
À quoi ça sert, la SDRM ?
La SDRM gère la distribution des droits d’auteur des œuvres sur supports mécaniques (CD, DVD, Blu-ray, etc.).
Ainsi, tous les auteurs (ayants droits) des chansons auront un gain, dans les proportions que vous avaient indiquées lors de la déclaration SACEM.
Vous ne recevrez pas l’intégralité de la somme, bien sûr, puisque la SDRM se prend une commission.
Lorsque votre usine de pressage reçoit votre commande, elle doit avoir la preuve que vous avez bien payé la SDRM.
Note importante : vous devez payer même si vous êtes l’unique auteur/compositeur.
Ne vous en croyez pas en être dispensé si vous êtes seul.
Le principe :
- vous allez sur le site de la SDRM https://sdrm.sacem.fr/,
- vous créer un compte,
- vous choisissez votre type de projet,
- vous déclarez vos titres un à un,
- vous devez même les déclarer une seconde fois si par exemple vous ajoutez une version instrumentale sur le CD,
- vous devrez indiquer les durées,
- le nombre d’exemplaires destinés à la vente,
- le nombre d’exemplaires distribués gratuitement pour la promotion,
- le montant de la vente du CD, etc.
- la SDRM vous fournit les coordonnées de votre dossier à joindre à votre usine de pressage,
- vous recevez plus tard une belle facture avec le montant à payer,
- plusieurs semaines ou mois plus tard, cela dépend des répartitions SACEM, vous recevrez votre part des droits si vous êtes auteur et/ou compositeur.
Si vous faites des reprises, le principe est le même, exceptée la dernière étape bien entendue.
Pas de pépètes qui vous reviennent.
Attention quand même, les droits SDRM peuvent très vite grimper dans ce cas.
Le montant de votre facture sera aussi fonction du nombre de supports pressés et du nombre destiné à la vente ou à la distribution gratuite promotionnelle.
Faites gaffe, c’est un budget qu’il faut prendre en compte dans votre projet, et qu’on oublie souvent.
Première chose à faire tout de suite : vérifier que vous avez bien déclaré vos œuvres à la SACEM.
Deuxième chose : vérifiez que la SACEM a traité vos œuvres et qu’elle figurent sur son catalogue.
C’est ici : https://repertoire.sacem.fr/
Bonne déclaration.
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