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Maîtrisez la compression : guide complet pour des mix professionnels

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Laissez-moi deviner.

Vous avez commencé à mixer votre compo. Vous avez peut-être même équalisé vos pistes (sinon, lisez l’article ici), et on vous a conseillé d’utiliser un compresseur.

« Mais oui, le son est top ! Et ça met la patate ! »

Vous insérez votre compresseur, et là… vous découvrez qu’il y a plein de réglages avec des noms bizarres, et il semble difficile d’utiliser cette machine à gaz.

Comment je le sais ?

Tout simplement parce que cela m’est arrivé…

Du coup, on bouge les potards au-petit-bonheur-la-chance, puis on utilise les presets sans trop savoir ce qu’on cherche vraiment à entendre. On sent effectivement une différence, mais est-ce vraiment bon dans le mix ? Surtout que le son devient de moins en moins naturel quand on pousse l’effet.

Vous allez donc apprendre ici à quoi sert un compresseur, mais surtout les différentes façons de l’utiliser :

  • Contrôle de dynamique,
  • Donner du punch,
  • Pumping,
  • Side-chain,
  • Effet liant,
  • Compression parallèle,
  • Compresseur multibande,
  • De-esser,
  • Compression d’effets,
  • Compresseurs vintages,
  • etc.

1. Contrôler la dynamique

Un compresseur sert au départ à contrôler la dynamique d’un instrument ou d’un mix.

Mais qu’est-ce que c’est la dynamique ?

C’est la différence de volume entre le signal sonore le plus fort et le signal le plus faible.

Parfois, il peut exister de très grosses variations de volume dans une même piste, avec des notes jouées très doucement, ou au contraire plus fortement.

Le problème est que cela peut nuire au mix. En effet, comment voulez-vous gérer un instrument ou une voix qui part dans tous les sens ?

La compression va nous aider à contrôler ces variations de volume.

Voici le principe. Comme son nom l’indique, il s’agir de compresser le signal, c’est-à-dire de réduire les volumes les plus hauts.

Pour ce faire, on utilisera les boutons les plus courants qui figurent sur un compresseur, à savoir le threshold, le ratio, l’attack, le release et le make-up gain.

Pas de panique, je vous explique tout !

Threshold

Commencez par régler le threshold. Cela signifie le seuil en dB. C’est le volume à partir duquel agira le compresseur. C’est assez simple en fait.

Commencez par un threshold très haut. Du coup, votre compresseur n’agira pas puisqu’il est réglé au-dessus du signal le plus fort de la piste.

Baissez progressivement le threshold. Petit-à-petit, votre compresseur agira, puisque son niveau sera réglé en-dessous des signaux forts. Et plus ce seuil sera bas, plus vous entendrez l’action de la bête, et plus le signal se déformera. Par contre, tous les signaux en-dessous du seuil ne seront pas affectés.

Vous devez donc faire en sorte de maîtriser les hausses de volume intempestives, en tentant d’être transparent, sauf si c’est l’effet voulu bien entendu.

Une fois votre threshold défini, vous devrez régler le ratio.

Ratio

Le ratio est en fait la « quantité » de compression. Plus le ratio sera fort, plus le signal aura une compression drastique, de moins en moins naturelle.

Pour les théoriciens parmi vous, on agit sur la pente de la courbe de réponse. Ainsi un ratio de 2:1 correspond à une pente plus forte qu’un ratio de 4:1 (pente plus forte, mais compression plus faible). Avec un ratio de ∞ :1 (infini), votre droite devient horizontale. On parle dans ce cas d’un limiter (vous trouverez l’article sur le limiter en cliquant ici).

Commencez par un ratio plutôt soft, 2:1 et augmentez-le si besoin ne fonction du son, du niveau de la dynamique de votre piste, et de vos goûts.

L’attack et le release

Voyons maintenant l’attack et le release. Ils sont appelés réglages temporels. L’attack est le temps que mettra le compresseur à agir.

Le release et le temps de relâchement, c’est-à-dire la durée au bout de laquelle le compresseur cessera d’agir une fois le signal descendu en-dessous du seuil.

Concrètement :

  • Votre signal audio est en-dessous du threshold : le compresseur n’agit pas,
  • Votre signal audio dépasse le threshold : le compresseur agira après la durée définie par l’attack (attack = 0 ms → action immédiate, attack = 10 ms → action du compresseur après 10 ms),
  • Votre signal repasse en-dessous du theshold : le compresseur agira encore pendant le temps défini par le release (release = 0 ms → relâchement immédiat, release = 10 ms → relâchement après 10 ms).

Nous verrons des applications de ces réglages dans les paragraphes suivants.

Dans un premier temps, n’hésitez pas à mettre l’attack et le release en mode automatique si votre plugin le permet. Grâce à cela, l’action du compresseur sera le plus transparent possible, et c’est ce qu’on cherche ici. Si vous ne bénéficiez pas de cette option, n’utilisez pas de réglages extrêmes.

Remarque sur le release : si le release est trop lent, vous risquez de rendre le compresseur encore actif à l’impact suivant. Ce réglage dépend donc du type d’instrument, et également de la vitesse des notes jouées (nombre de notes à la seconde).

Make-up gain

Forcément, si vous compressez votre signal, vous allez avoir une perte de volume. Le compresseur indique d’ailleurs souvent le gain reduction, grâce à un vu-mettre. Vous pouvez ainsi visualiser la compression en dB.

gain reduction

Grâce au make-up gain, vous allez pouvoir compenser ces pertes. Par exemple, si vous avez perdu 3 dB à cause de la correction (vous pouvez l’observer sur le vu-mètre), ajoutez 3 dB de gain.

Prenons un exemple concret.

Admettons qu’avant compression, vous aviez un signal dont le niveau variait entre -6 dB et -2 dB. Après compression, vous pouvez avoir un signal qui varie entre -6 dB à -4 dB. Vous avez donc une baisse de dynamique de 2 dB.

Vous pouvez donc augmenter de 2dB avec le make-up gain (si vous le souhaitez).

Votre niveau maximal sera le même qu’avant, mais avec moins de dynamique. Globalement, vous aurez l’impression d’avoir plus de volume, mais de façon maîtrisée. En effet, vos signaux les plus bas seront boostés eux-aussi. Votre son sera plus compact.

Soft knee et hard knee

Pour finir avec les réglages des compresseurs, il est possible d’avoir une action encore plus transparente en utilisant la fonction soft knee si le plugin en possède un. Cela assure une transition plus douce entre le signal avant et après le seuil. Si vous ne le souhaitez pas, utilisez le hard knee.

Cette option ne figure pas sur tous les compresseurs.

Nous avons vu comment maîtriser la dynamique d’un signal sonore, voyons maintenant comment…

2. Donner du punch grâce à un compresseur !

C’est assez paradoxal. Comment donner du punch à l’aide d’un outil qui par définition réduit le signal ?

Réponse : nous n’allons pas compresser tout le signal.

Nous utiliserons le paramètre attack du compresseur.

Quand vous jouez d’un instrument, l’attaque est le temps que met le son à atteindre son niveau sonore maximal. Chaque instrument aura une attaque différente, plus ou moins marquée.

Les instruments à percussion auront une attaque très rapide, alors qu’un violon pourra avoir une attaque très lente (selon la façon dont il est joué).

L’attaque est très importante pour notre perception d’un son. J’ai un jour écouté des sons en supprimant l’attaque. Je vous garantis que dans certains cas, on pourrait confondre un instrument avec un autre.

Sur la forme d’onde d’un signal sonore, on peut distinguer l’attaque. Dans le cas d’un instrument percussif, elle sera très prononcée par rapport au reste du signal.

Forme d’onde de la grosse caisse

Forme d’onde d’un orgue

Quand l’attaque se distingue beaucoup du reste du signal (comme notre grosse caisse), on parle de transitoire. Ces transitoires peuvent être soit réduites, soit amplifiées grâce à un compresseur, grâce au paramètre attack.

Je rappelle que ce paramètre est la durée entre le début du signal et l’action du compresseur. Si vous choisissez une durée très courte, vous allez écraser l’attaque.

Cela peut être voulu dans certains cas, mais ce n’est pas ce que nous cherchons ici.

Si vous choisissez un réglage d’attack plus lent, l’attaque de votre signal ne sera pas compressée, contrairement au reste du signal.

Signal d’origine – Attack rapide – Attack lente

Petit avertissement : pour un instrument percussif, réglez correctement votre attack. Si elle est trop lente, vous laisserez passer le signal entier, sans aucune action de votre compresseur !

Pour le réglage du release, il faudra qu’il soit assez rapide pour ne pas attaquer le signal suivant, et assez lent pour compresser la fin de chaque signal.

Le make-up gain boostera l’ensemble.

3. L’effet de pompage ou pumping

On appelle pompage, ou pumping l’effet qui consiste à mettre un release rapide. Le signal reviendra donc très rapidement à son niveau d’origine après l’impact.

Ce rendu particulier donne l’effet d’une pompe.

Dans la beaucoup de cas, c’est une chose à éviter, car cela déforme fortement votre signal. Mais lorsque c’est maîtrisé, cela peut donner un effet.

Une des applications intéressantes du pumping est de l’utiliser en side-chain. C’est ce que nous allons voir maintenant.

4. Le side-chain dans la compression

Vous avez 2 possibilités d’utiliser le side-chain en compression :

  • Atténuer des fréquences en entrée du compresseur pour affiner son action,
  • Commander l’action du compresseur en fonction d’un autre signal sonore (d’une autre piste ou d’un autre instrument).

Cas n°1 : filtrer à l’entrée

Il peut être intéressant de commander l’action d’un compresseur en filtrant son déclenchement avec un EQ sur les basses fréquences. Pourquoi ?

Les théoriciens parmi vous savent que les basses fréquences ont par définition une période longue.

Sur ce schéma, vous voyez que l’onde rouge (plus haute fréquence, plus aigüe), reste plus longtemps au-dessus du threshold que l’onde bleue (plus basse fréquence, plus grave).

De plus, il y a en général beaucoup d’énergie sonore dans les basses. À cause de ces deux éléments, le compresseur est plus sensible aux basses fréquences.

Si vous voulez compresser un instrument avec un large spectre fréquentiel (une grande tessiture entre les basses et les aigues), ou sur un groupe (par exemple un groupe batterie), ce sont les basses qui déclencheront le compresseur, parfois au détriment des plus hautes fréquences.

Il vous suffit de filtrer les graves à l’entrée du compresseur. Regardons le réglage side-chain de ce compresseur :

Vous pourrez donc varier l’EQ pour exclure l’action du compresseur dans les basses fréquences, en enlevant les fréquences qui pourraient déclencher le compresseur trop prématurément.

Attention : cela ne signifie pas enlever les basses de tout le signal, mais seulement pour l’action du compresseur.

Cas n°2 : commander l’action du compresseur par un autre signal

Vous avez une piste de synthé que vous trouvez trop plate ? Vous aimeriez dynamiser tout ça ?

Voici une façon de le faire.

Vous aurez besoin d’un compresseur qui supporte le side-chain en fonction d’une autre piste.

Dans Cubase, vous avez celui-ci :

Consultez la doc de votre logiciel MAO pour faire fonctionner le vôtre.

Comment on procède ?

Vous allez choisir une piste de percussion, comme une grosse caisse par exemple. C’est elle qui commandera l’action du compresseur sur synthétiseur.

Ainsi, à chaque coup de grosse caisse, c’est votre synthé qui sera compressé. Vous aurez donc des variations de volume. Cela peut ajouter un peu de vie à votre mix. Ces techniques sont très utilisées en musique électronique. C’est finalement une application du pumping vu précédemment.

Autres usages de la compression side-chain :

  • Si vous avez 2 instruments qui jouent dans les mêmes fréquences (typiquement la basse et la grosse caisse), vous pouvez utiliser cette technique pour éviter le masquage et éviter la confusion,
  • Vous pouvez également mettre la voix en valeur en compressant l’instrument qui pourrait la gêner. Cette technique est une sorte de Ducking.

5. Compresser un signal stéréo

Maintenant, je vais vous dire quelque chose d’évident… mais d’utile. Beaucoup de compresseurs sont mono. Or vous avez peut-être des pistes stéréo à traiter. Par exemple une piste groupe.

Si vous appliquez un compresseur mono, il se déclenchera à partir du moment où le premier signal dépassera le seuil (rappel : c’est le threshold), qu’il vienne de droite ou de gauche. Du coup, si vous avez une attaque juste après de l’autre côté, elle sera étouffée.

Utilisez donc un compresseur stéréo. En voici un :

Nous avons bien les 2 canaux distincts. Pour chaque côté, vous avez un vu-mètre qui indique le gain-reduction.

Les réglages peuvent être liés pour une action identique de chaque côté. C’est l’usage courant. Mais vous pouvez aussi les régler indépendamment.

Ce compresseur peut être aussi appliqué au bus master. Voyons tout de suite pourquoi cela peut être utile.

6. Donner un effet liant à un mix

C’est une fonction intéressante de l’usage d’un compresseur.

Pour ce faire, ajoutez un compresseur sur votre bus master. Les réglages doivent être transparents : n’y allez pas au bazooka ! Vous pouvez compresser d’1 ou 2 dB, pas plus ! N’abusez pas du make-up gain non plus, ce n’est pas sa fonction ici. Il servira uniquement à compenser la petite perte précédente.

N’hésitez pas à utiliser les attack et release automatiques pour plus de transparence.

Certains compresseurs sont plus adaptés que d’autres pour le bus master. On parle souvent du SSL 4000 G. D’ailleurs, dans les démos ou caractéristiques des plugins, on vous indique souvent leur usage le plus judicieux.

7. La compression parallèle

Je vous préviens tout de suite, cette technique va beaucoup vous plaire ! Quand on y a goûté, il devient difficile de s’en passer.

Comment ajouter du coffre à une piste sans pour autant diminuer la dynamique ?

Voici la technique :

  • Choisissez une piste qui manque de présence, une voix par exemple,
  • Vous créez une piste d’effet dans laquelle vous allez mettre un compresseur,
  • Appliquez à ce compresseur des réglages extrêmes : un ratio énorme, un threshold bas et un make-up gain assez élevé. Bref : un truc complètement inaudible !
  • Envoyez en send votre piste de départ vers cette piste,
  • Commencez en mettant votre potard d’effet send à 0, puis augmentez-le progressivement.

Petit-à-petit, votre instrument (ou chant…) prendra une autre dimension, tout en gardant une bonne dynamique.

8. Le compresseur multibande

Vous rêviez d’utiliser un compresseur qui agisse différemment suivant la bande de fréquence ?

Vous vouliez compresser différemment les basses et les aigus d’une même piste ?

Voici pour vous le compresseur multibande !

Cet outil fait un peu peur au début, mais peut être très utile sur un bus master ou une piste groupe de batterie par exemple.

Les compresseurs tels que nous les avons vus jusqu’à présent, agissent sur tout le signal sonore. Avec le compresseur multibande, vous pourrez compresser différemment sur différentes gammes de fréquences. Cela peut donc être très utile pour des pistes groupes, ou même le master.

Problème : ce n’est pas un effet intuitif. Vous devez savoir très clairement ce que vous voulez faire. Si vous y allez au petit-bonheur-la-chance avec cette usine à gaz, vous allez rapidement être dépassé.

Votre premier boulot sera de définir les bandes de fréquence que vous souhaitez traiter. Ce n’est pas facile. Quand vous saurez utiliser correctement les EQ, vous parviendrez plus facilement à identifier les fréquences.

Une fois vos bandes déterminées, vous réglez votre compresseur avec les réglages indépendants pour chaque tranche, comme vous le faisiez avec un compresseur traditionnel.

Maîtrisé, c’est un outil redoutable.

Mon conseil pour commencer : ne cherchez pas à régler toutes les bandes d’un coup. Concentrez-vous sur une seule et écoutez l’effet obtenu.

9. Le de-esser

Le de-esser pourrait être considéré comme un effet à part entière. En fait, il s’agit de l’action combinée d’un EQ et d’un compresseur.

C’est en fait un compresseur qui agit sur les fréquences des sibilantes. Vous savez ? Ce sont les fameux [s] et [t] dans les aigus qui peuvent gâcher une piste voix.

Voici comment il se présente :

Vous pouvez régler précisément la bande de fréquence. Pour vous y aider, ce plugin permet d’écouter uniquement cette bande à l’aide d’un bouton.

Ensuite, vous réglez le threshold suivant la réduction que vous voulez. Un vu-mètre vous indiquera la réduction.

Utilisez cet outil sans excès. C’est un réglage fin.

On peut aussi appliquer un de-esser sur une guitare acoustique par exemple. Cela sert à enlever quelques petits bruits métalliques qui pourraient être nuisibles.

9. Compresser un effet

Nous sommes ici dans un usage créatif de la compression. Le rendu n’est en général pas naturel.

Vous pouvez appliquer une compression sur un effet, comme une reverbe par exemple.

Que se passera-t-il ?

Vous allez avoir une reverbe qui gardera un volume constant le temps de l’action du compresseur, au lieu de s’atténuer. Rien de naturel là-dedans. Vous pouvez utiliser cela sur un puissant solo de guitare par exemple.

Soyez créatif, mais n’abusez pas. Trop d’effet tue l’effet, comme on dit.

10. Utiliser des compresseurs vintages

Voici quelques compresseurs de légendes. Beaucoup d’émulations circulent sur le net. En voici quelques-uns.

LA-2A

Vous avez remarqué ? Il n’y a que 2 boutons !

Les réglages du ratio, du threshold, de l’attack et du release ne sont pas au rendez-vous.

En fait, ces valeurs ne sont pas modifiables, et dépendent des caractéristiques du hardware d’origine. C’est en variant le peak reduction que vous augmenterez ou diminuerez la compression. Les vu-mètres vous aideront à visualiser votre compression.

Le gain vous permet comme d’habitude de compenser le gain reduction.

Enfin, sachez que ce compresseur a une attack assez lente. Il a la réputation d’être efficace sur la voix et la basse.

1176LN

Cette-fois-ci, nous disposons de plus de réglages, mais toujours pas de threshold. Le principe est celui-ci : le threshold est fixe. Vous devez varier gain d’entrée grâce au potard input. Plus vous augmentez ce gain, plus votre seuil sera bas en proportion.

Gain d’entrée de départ

Augmentation du gain d’entrée : le compresseur aura plus d’action

Vous pourrez régler le ratio et les constantes temporelles.

À savoir absolument : les boutons d’attack et de release fonctionnent à l’envers. Plus vous tournez vers la droite, plus l’action est rapide. Le réglage le plus lent est donc à gauche.

Ce compresseur est plus rapide que le LA-2A, et ses applications sont multiples.

Fairchild 670

Ce compresseur bénéficie des réglages de threshold + celui de l’input gain (même principe de l’input gain que pour le 1176LN, mais avec un threshold variable).

Il fonctionne en stéréo. Vous pouvez soit lier les réglages gauche-droite à l’aide du bouton link, soit les régler indépendamment.

Les constantes temporelles sont définies par défaut. Vous disposez de 6 choix. Vous trouverez les valeurs dans la notice du plugin.

Ce compresseur a servi pour de nombreux albums de légende, dont Dark Side of the Moon de Pink Floyd.

Le compresseur est un outil extrêmement utile, mais dont l’usage peut paraître compliqué au départ. Vous connaissez maintenant les réglages, et ses différentes utilisations.

Attention au piège : au début, vous compresserez certainement trop. De plus, le bouton make-up gain donne envie d’ajouter pas mal de volume. Freinez-vous. Quand j’écoute mes premiers mix, c’est souvent là que se trouvent les problèmes. Trop de compression…

Cela viendra à l’usage, encore une fois votre oreille s’affinera. Vos mix s’en trouveront améliorés, et vous maîtriserez votre dynamique.

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